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LES "Nymphéas" de Claude Monet
 

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Le bassin aux Nymphéas de Claude Monet - la-croix.com

11 novembre 1918, l’armistice fut signée. A Giverny, Claude Monet, peint jusqu’à l’épuisement. Au début du conflit, il se disait «honteux de penser à de petites recherches de formes et de couleurs pendant que tant de gens souffrent et meurent pour nous». Et pourtant, le 12 novembre 1918, Claude Monet annonça à Clemenceau (Membre de la Chambre des Députés de France) son intention d’offrir à l’Etat deux panneaux décoratifs qu’il est «à la veille de terminer» et qu’il entend «signer du jour de la Victoire». Il dit : «C’est peu de chose, mais c’est la seule manière que j’ai de prendre part à la victoire». Finalement, dix-neuf panneaux étaient dans l’acte de donation. Mais, Claude Monet, éternel insatisfait, réclama toujours plus de temps pour parfaire son œuvre. Il conservera et modifiera alors sans cesse les panneaux jusqu’à sa mort, le 5 décembre 1926. Quelques jours après les obsèques, les panneaux, finalement au nombre de vingt-deux, prennent la route de Paris. Pierre Georgel, conservateur du musée de l’Orangerie, déclara en 2017 : «Monet signait, avec les Grandes Décorations, la victoire de l’esprit sur la barbarie».

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